EN CES TEMPS...

Qu’allons-nous retirer de tout ça,
de tout ce fatras !
Combien de temps encore allons-nous chercher les pêcheurs,
accuser les circonstances extérieures,
au lieu de plonger en nous et reconnaître nos erreurs.

Peut-être à certain vais-je déplaire,
de par mon vocabulaire,
mais je n’en ai que faire,
j’ai mon cœur qui se serre,
j’ai mon cœur qui se serre.

Arrêter de jeter la pierre,
pour enfin sortir du crépusculaire.
Ce que nous traversons n’est que le reflet de nos conflits intérieurs,
la manifestation de nos émotions de colère.
Qui a l’honnêteté de regarder en soi,
avant que tout ne choit.

Quand allons-nous nous remettre en question ?
Oui c’est certain, on nous prend pour des jambons,
mais ce n’est pas avec des condamnations,
ni en critiquant Macron,
que nous irons vers une meilleure civilisation,
vers notre propre ascension.

On le sait, le monde est loin d’être rose,
mais il n’est que le reflet de nos névroses,
que décidons-nous pour changer et améliorer les choses,
il nous est offert un temps de pause,
cela va t’il nous servir à la métamorphose,
ou au contraire aggraver la nécrose,
tout ceci n’aurait servi à rien,
tout ceci n’aurait servi à rien.

Aujourd'hui nous payons l’addition,
et à juste raison,
l’addition de nos vibrations individuelles,
et en chacun de nous conflictuelles.

Il en revient de notre responsabilité,
de vibrer de cette énergie de paix,
de vibrer de cette énergie d’amour,
qui est là tout autour.

Observer en nous l’énergie que nous véhiculons,
nettoyer notre propre maison,
revenir à notre responsabilisation,
observer en chacun de nous le tréfonds,
enlever nos couches de conditionnements tel un oignon,
pour que de tout ce désastre il n’y ait pas répétition,
sortir de nos schémas de destruction,
de nos climats intérieurs de tension.
Quelles sont nos intentions ?
Quelles sont nos intentions ?

En ces temps de torpeur,
revenons en notre être intérieur,
augmentons notre lumière,
vibrons tous, ce que nous souhaitons voir à l’extérieur.

Cap ou pas cap ?
Enlevons le sparadrap,
et passons à la prochaine étape,
avant que tout ce fatras ne nous rattrape.

L’amour est déjà là, à notre portée,
dans la fraîche rosée,
dans les sons et les odeurs qu’offre la nature,
dans le clair-obscur,
dans le sourire et le regard d’un passant,
dans l’air ambiant...
Qui le voit, qui le voit ?
Où choisissons nous de porter notre attention ?
Où choisissons nous de porter notre attention ?

Il est venue l’heure,
l’heure d’ouvrir nos cœurs,
l’heure d’unir nos cœurs,
chacun rallumer son réverbère,
et inonder le monde de notre lumière,
l’heure est à la responsabilisation,
l’heure est à la responsabilisation,
sinon grandira l’addition.

Il est grand temps d’élever nos fréquences,
d’élever nos consciences,
il est grand temps d’insuffler de nouvelles énergies,
pour qu’éclate la Vie,
nos cœurs réunis,
et nos êtres unis.

Soyons le changement,
soyons d’amour débordant,
créons, cette humanité,
tant espérée,
la société n’aura d’autres moyens que de s’y adapter.

Rapprochons-nous,
encore, rapprochons-nous,
au plus près de nous,
ouvrons nos bras,
de par lui même le chemin se dessinera...

Cap ou pas cap ?
Enlevons le sparadrap,
et passons à la prochaine étape,
avant que tout ce fatras ne nous rattrape.

~ Hari - 20 Avril 2020